Chienne de vie !
- Le 07/12/2017
- Dans Local
Une amie du Malotru a fait parvenir au Maire la lettre ouverte que voici. Notre confrère hebdomadaire local l'a déja publiée, mais pour une fois nous n'hésitons pas à en rajouter une couche ! :
Lettre ouverte. « Pourquoi la municipalité a-t-elle pris la décision de supprimer la fourrière animale ? »
Lettre ouverte. « Faisant appel au mois de juillet à la fourrière animale de Saint-Malo, comme je l'ai maintes fait auparavant, soit pour des chats en difficulté, soit pour de jeunes goélands tombés des toits, j'ai appris que ce service municipal était supprimé.
Le secrétariat de la Mairie m'a appris qu'il était remplacé par une fourrière privée et que pour en savoir plus, il fallait contacter la Police Municipale ( !?). Mais l’agent de la Police Municipale contacté ne savait pas grand-chose et a eu bien du mal à retrouver le n° de téléphone de cette fourrière nommée SAGPA.
Lorsque j’ai expliqué à un membre de cette société que j’ai eue au bout du fil, qu’un goéland était tombé des toits dans mon jardin, il m’a bien fait comprendre qu’il valait mieux que je trouve une autre solution plutôt que de compter sur leur intervention.
En cherchant leur adresse sur internet, j’ai compris pourquoi : la SAGPA est située à Betton, à plus de 60 kms de St Malo ! Un véritable service de proximité...
Première remarque :
- il est difficile de comprendre pourquoi la municipalité de Saint-Malo a pris la décision de supprimer un service municipal dont les malouins n’avaient qu’à se louer, tant par la rapidité d’intervention des agents municipaux de ce service que par leur professionnalisme et leur respect des animaux qu’ils secouraient.
Si le but comme on peut le deviner est de faire l’économie de deux ou trois postes de fonctionnaires, le choix de se défausser sur une société privée aussi éloignée de la zone d’intervention paraît indéfendable écolo-giquement : 120 kms pour récupérer un chat ou un chien errant et 120 de plus si le propriétaire doit aller récupérer son animal perdu au chenil de la SAGPA. Et ce même propriétaire, pour récu-pérer son animal, devra payer une décharge au chenil.
N'aurait-on pu envisager la gestion d'une fourrière ani-male par la communauté de communes ? On prévoit bien une piscine ludique grand modèle.
Deuxième remarque :
- Quand et comment ont été informés les Malouins de ce changement ? Les vétérinaires eux-mêmes aux-quels j'ai téléphoné n’en ont jamais été avisés.
La fourrière animale de Saint-Malo donnait pourtant toute satisfaction aux citoyens qui se préoccupaient du sort des animaux ainsi qu’aux vétérinaires et à la SPA qui travaillaient en réseau avec les agents de ce service.
La décision municipale de supprimer ce service de proximité manque de trans-parence ainsi que de respect envers les citoyens et envers les animaux.
S'il s'agit d'une économie financière, elle est de courte vue et ne va pas dans le sens de l'intérêt général, car elle aura pour conséquence la recrudescence de chats et chiens errants non stérilisés.
Brigitte Flahault